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Solis Lacus


Tracks :

1. Utopic cities (M. Herr)
2. Peace please (M. Herr)
3. Open air (M. Herr)
4. Little green man (M. Herr)
5. Sea of tranquillity (M. Herr)
6. Remake (M. Herr)

Musicians :

Richard Rousselet - trumpet, flugelhorn, percussion
Robert Jeanne - tenor & soprano saxophone
Michel Herr - piano, Fender Rhodes electric piano, various keyboards
Nick Kletchkovsky - electric bass
Bruno Castellucci - drums, percussion
or
Félix Simtaine - drums (in Peace Please & Remake)

Recorded in April 1974 ("Remake" and "Peace please") and May 1975 (all other titles) at Madeleine studio, Brussels. Commercial release of the LP in 1975, first by B. Sharp (1001) (blue color cover), then by EMI/IBC (4C062 96949) (cover at top of page).

It was later reissued on the cd Michel Herr : Perspective / Solis Lacus, coupled with the Perspective album.

In June 2012, the album was reissued in France by Heavenly Sweetness, both as a LP and a CD, and with a brand new booklet. See the page on their website. The album is also available on iTunes.

See also a photo gallery of Solis Lacus.

The very first release of the album was on the Selection label & publishing company (B), not a public release, aimed at professionals of the media (radio+tv/film illustration).

In March 2022, it was reissued with an identical cover (see below) by SDBan Records (B) and made available as a limited vinyl edition and as a download. See the website.

The press


"The Belgian milestone jazz album 'Solis Lacus' released in 1975.
...an absolute gem...Utopic Cities brings luminaries made for Creed Taylor at CTI to mind. Is the music that strong ? Not too far off it, as it goes...
This definitely stands with the best of fusion coming out of Europe in the seventies. Highly recommended and without a weak track from start to finish."

Malcom Prangel (Echoes, the UK's main Black Music monthly with the best coverage of the funkier side of jazz).
the Belgian milestone jazz album 'Solis Lacus' released in 1975.

* * *
"Solis Lacus is the cult group around renowned Belgian pianist Michel Herr, a pioneer of electric jazz in the 70's in Europe. Michel Herr rose to international prominence after winning the first prize at the jazz festival in Loosdrecht, The Netherlands, in 1971. He accompanied many European and American jazz stars on foreign tours and ran the group Jazztrack with saxophone player Wolfgang Engstfeld in Germany. At the same time, he set up his own band Solis Lacus, which consisted of Belgian musicians who had all made a name for themselves on the national jazz scene of the 1960s including Richard Rousselet and Bruno Castelluci both from Placebo. Inspired by the reigning jazz-rock sound of the day, Herr expanded his musical vocabulary and started to play electronic keyboards. Solis Lacus recorded its only album in the course of 1974 and 1975, before the members of the group headed in their own direction.
Reissue of the Belgian milestone jazz album originally released in 1975.
This is groundbreaking, experimental and funky jazz fusion !"

Music Mania.


La presse

"Remarquable retour aux années 70 avec le jazz fusion de Michel Herr.
C'est un grand disque, et qui fonctionne toujours, suffit d'écouter "Utopic cities" ou "Little green man" pour s'en rendre compte : ce jazz fusion reste jouissif...
Pour le pianiste, ce Solis Lacus est un jalon dans une histoire. Pour moi, c'est un coup de coeur."

Jean-Claude Vantroyen, Le Soir (B).

* * *
"Entre jazz cuivré classique et fusion, Solis Lacus est d'abord un super-groupe réunissant des pointures comme Michel Herr aux claviers, Richard Rousselet à la trompette, Robert Jeanne au saxophone et Bruno Castellucci ou Félix Simtaine à la batterie en plus de Nick Kletchkovsky (Placebo) à la basse électrique. Le jeu de Michel Herr au Fender Rhodes est d'une limpidité exemplaire, procurant à l'ensemble un groove constant et souterrain (Open Air et Peace Please). Felix Simtaine installe un rythme funky jubilatoire (Remake) tandis que Rousselet s'impose par son sens mélodique aiguisé et sa sonorité claire (Utopic Cities). Même quand le quintet met la pédale douce sur un Sea of Tranquility affublé d'une introduction atmosphérique, ça continue à swinguer avec humeur. Pas étonnant qu'avec cette musique à la fois moderne et accessible, Michel Herr et ses acolytes aient réussi en plein milieu des seventies à ramener une partie du public dans le giron du jazz. Et la meilleure c'est qu'aujourd'hui, 35 années plus tard, Solis Lacus n'a encore pris aucune ride."
Pierre Dulieu, Dragon Jazz (website).

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Un des meilleurs albums belges de jazz fusion avec le groupe Solis Lacus du claviériste Michel Herr. Pianiste, compositeur et arrangeur, Michel Herr a été à la fois l'âme et le moteur de ce groupe.

...cette diversité d'influences et cette polyvalence se retrouvent dans les compositions du groupe Solis Lacus, oùchaque morceau est une invitation à l'improvisation et à la découverte. Mais ici, inspiré par les sonorités jazz-rock de l'époque, Michel Herr élargit son vocabulaire musical en intégrant des claviers électroniques et une basse électrique.
Le groupe, qui a existé de 1972 à 1976, a été un projet majeur et novateur dans le monde du jazz européen. Il a été considéré comme le pendant européen des expérimentations funky de Herbie Hancock et de ses Headhunters. Formé en octobre 1972 et composé de musiciens de haut vol, le groupe a mêlé une large palette sonore, allant du jazz contemporain à des influences plus expérimentales, en passant par des grooves funky. Solis Lacus, qui signifie "Lac du Soleil" en latin, a été un projet qui invite à une exploration musicale profonde, comme une traversée à la recherche de nouveaux horizons sonores.
Le jeu du groupe oscillait constamment entre des moments de tension et de relâchement, une véritable exploration du groove. Dans ce contexte, l'mprovisation occupait une place centrale, créant une interaction dynamique entre les musiciens. Chaque membre du groupe, à la fois dans les compositions et dans les parties d'improvisation, a été encouragé à s'exprimer pleinement, sans contrainte.
Un autre aspect qui distinguait Solis Lacus était l'utilisation de la couleur et de la texture sonore. Les arrangements étaient souvent subtils et raffinés, avec des passages qui jouaient sur les nuances et les ambiances. L'harmonie, souvent déstabilisée par des dissonances ou des changements inattendus, contribuait à créer une atmosphère unique. Cette approche hybride a permis au groupe de se distinguer dans le paysage jazzistique, tant par sa diversité que par sa capacité à repousser les limites du genre.
En mai 1975, ils sont rentrés au studio de la Madeleine de Bruxelles pour capter quatre de ces six pépites avec l'ngénieur du son Roland Leclercq. Le line up définitif était de Bruno Castellucci (dm), Richard Rousselet (tp) et Nick Kletchkovsky (b) (qui se sont tous les trois rencontrés dans le groupe Placebo de Marc Moulin), mais également Robert Jeanne (s) et sur deux titres le batteur Félix Simtaine.
L'album éponyme de Solis Lacus est sorti durant l'automne de1975 et a présenté six compositions de Michel Herr où son clavier Fender Rhodes s'entrelaçait parfaitement avec les sonorités des autres instruments.
L'équilibre entre la structure et l'improvisation dans les compositions a été un témoignage du talent et de la vision artistique du leader du groupe. Un album incontournable qui est encore aujourd'hui une proposition audacieuse dans l'univers du jazz-rock. Par ses compositions sophistiquées, ses arrangements riches et son esprit d'improvisation, il incarne une démarche artistique ouverte, curieuse et résolument moderne avant que les membres du collectif n'aient pris leur propre direction en 1976.

Patrick Bivort, site web de RTBF Classic 21.