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Fabrice Alleman Quartet
+ Quatuor à cordes



Fabrice Alleman : saxophone soprano
Fred Favarel : guitare (France)
Reggie Washington : contrebasse (USA)
Minino Garay : percussions (Argentine)
+
Quatuor MP4
Claire Bourdet : premier violon
Margaret Hermant : second violon
Pierre Heneaux : alto
Merryl Havard : violoncelle


Le saxophoniste Fabrice Alleman, une des figures incontournables du jazz actuel en Belgique, a confié à Michel Herr la majorité des arrangements de ce projet, réunissant un quartette international constitué de personnalités remarquables et d'un excellent quatuor à cordes.
La première en a eu lieu en août 2012 lors du Gaume Jazz Festival (B), à l'occasion d'une carte blanche offerte à Fabrice.
La démarche, qui fait se rencontrer de manière étonnante la musique de jazz, la musique classique et les couleurs et rythmes d'Argentine, a d'emblée rencontré un vif succès, tant auprès du public que dans les médias.


Les médias

"Le public, debout, fait un triomphe au double quartette de Fabrice Alleman, un quartette de Jazz et un quatuor à cordes
Les musiciens se congratulent, s'étreignent, de larges sourires sont partagés avec les festivaliers, Fabrice désigne ses complices, on salue la salle comme après une pièce de théâtre. Le rappel est plus que certain, il est exigé, obligatoire, impératif.
Ceux qui suivent Fabrice Alleman savent qu'il manigance depuis quelques années son rendez-vous avec des cordes. Plusieurs formules ont déjà été testées : avec grand orchestre classique, avec large section de cordes. C'était déjà bien. Mais le concert du Gaume va un cran au-delà.
L'idée qui fait mouche, la judicieuse intuition de Fabrice et de Michel Herr, qui a orchestré le quatuor MP4, est de donner à la fois aux " classiques " la fonction qui est la leur dans une rencontre jazz - le coussin, le tapis de cordes, les longues notes modulées en vagues enveloppantes - mais aussi le punch rythmique d'une section de big band, par des riffs d'autant mieux exécutés que ces MP4 ont aussi leur petit côté contemporain, voire rocker ... Bref, quand il faut riffer, ils ont le mordant et le placement requis. Et quand on a un soliste doté du punch de Frédéric Favarel (ex guitariste de l'ONJ avec Laurent Cugny, ex trio de Phil Abraham), tout cela contribue à un moment mémorable sur le "tube" J J, avec lequel Fabrice aime terminer ses concerts.
Un des plaisirs de la soirée fut ainsi de voir les regards complices et amusés du quatuor, lorsque les jazzmen atteignaient les climax d'impro réservés aux meilleurs. Favarel bien sûr, mais aussi Alleman, avec sa légendaire générosité au soprano."

Philippe Baron, RTBF radio (B).

Fabrice Alleman enchante un Gaume Jazz ensoleillé
Le saxophoniste a reçu carte blanche du Gaume Jazz, c'est une habitude du festival...C'est une autre forme de métissage que Fabrice Alleman a tentée, et réussie aussi, ce samedi à Rossignol : mêler combo de jazz et quatuor à cordes. Les tentatives de mélange jazz-classique se sont multipliées depuis longtemps. Et se sont souvent soldées par des mièvreries sans aucun intérêt. Si les arrangements tombent dans la variété plutôt que dans la bonne musique, c'est immédiatement le cas.
Fabrice Alleman a d'abord beaucoup d'intelligence, il s'est ensuite entouré d'un expert : c'est Michel Herr qui a écrit les arrangements pour cordes, et nous ne pouvons que dire bravo. Il a réussi à donner du dash à un quatuor à cordes, qui se prend parfois ici pour un quatuor à rock, lâchant aux violons, alto et violoncelle des riffs dignes d'un groupe de heavy metal, tout en jouant son rôle de quatuor classique, porté sur le contemporain, à certains moments forts du concert.
Fabrice Alleman a aussi eu le chic de s'adjoindre les services du contrebassiste Reggie Washington, impressionnant de solidité, du guitariste Fred Favarel, dont les solos furent éblouissants ; et de l'extraordinaire percussionniste argentin Minino Garay, dont les interventions sont éblouissantes de subtilité, de force, d'énergie et d'imagination. Et puis il y a Fabrice Alleman, remarquable saxophoniste qui a ici choisi le soprano pour s'exprimer. Et tout au long des compositions de deux Argentins ("Lalozane" et "Provincian" et des siennes ("Three or four of...", "What's love ?", "J.J.", il impose son extraordinaire talent d'improvisateur, plein de finesse, de pureté, d'émotion et de couleurs...
"Quand on m'a proposé cette carte blanche", dit Fabrice, "j'ai pensé très vite à Minino Garay et à Reggie Washington. J'avais entendu Fred Favarel avec Phil Abraham et Hein van de Geyn, je le voulais aussi. Et puis j'ai baigné durant mes années d'étude dans Bartok, Debussy, Ravel ? J'ai toujours rêvé d'une connexion, d'une conjonction avec un quatuor à cordes. MP 4 était l'idéal pour cette tentative." Bravo à lui d'avoir imaginé cela..."

Jean-Claude Vantroyen, Le Soir (B).